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Réalisation à Ankarefo

 

 

Le village d'Ankarefo, en dépit de ces ressources naturelles, Ankarefo ainsi que les villages aux alentours se heurtent à quelques afin de se développer économiquement, la pratique de monocultures traditionnelles du riz et l’autoconsommation qui n’arrivent pas à générer des épargnes suffisantes ni d’investissements productifs sur le long terme.

 

 

Le relief trop accidenté de la région qui ne facilite pas les cultures car l’espace cultivable est restreint, l’insuffisance d’infrastructure routière qui rend presque impossible l’évacuation des produits locaux sur les marchés nationaux décourageant ainsi les agriculteurs, la dégradation de l’environnement par la pratique de la culture sur brûlis « tavy », les feux de brousse, les exploitation forestières, l’analphabétisme, l’insuffisance d’équipement de personnel éducatif et de santé, le manque de motivation du personnel de l’administration communale sont une partie des réalités et difficultés du quotidien pour le village d’Ankarefo

Ankarefo est un village isolé dans la région moyenne est de Madagascar, à 150 km d'Antananarivo, en direction de Moramanga – Andasibe. La région possède des atouts économiques inestimables compte tenu de la qualité de la terre et sa situation géographique. L'importance des hectares de rizières offrant une autoconsommation suffisante pour les villageois, l'immense terrain cultivable pour des diverses cultures hormis le riz (vivrières, maraichères, industrielles, …) et les pâturages favorables à l'élevage des bovins et zébus

 

Les villageois d’Ankarefo dans leur quotidien ont mis en place un système de solidarité appelé « Fihavanana ». Cette solidarité se présente souvent dans des travaux collectifs, entraides, échanges de services entre la population substituant le « matérialisme excessif » et la mise en place d’un système « sécurité sociale » pour chaque individu en cas de difficulté grâce au voisinage et solidarité « quand la main a mal, la bouche souffle dessus ; et quand la bouche a mal, c’est la main qui la frotte ». Loin d’eux  l’idée du fatalisme, mais ils ont pu réorganiser par leur propres moyens une mode de vie de subsistance, peut être leur façon de se révolter  pour défier les administrations qui les ont déjà oublié depuis des années